Stop à l'humilitation, agissons !
Libérer les prisonniers d'opinion Kabyles

Le Gwenn-ha-Du interdit sur son propre territoire
Nantes a 15 jours pour retirer le drapeau breton ! Le tribunal administratif de Nantes a ordonné ce mercredi 16 octobre le retrait du Gwenn-ha-Du, qui flottait depuis 2020 dans la cour d’honneur de la mairie.
Plutôt qu’un échec, cette décision ouvre une nouvelle voie pour renforcer la lutte en faveur de la reconnaissance des symboles bretons. Les associations, plus déterminées que jamais, s’apprêtent à intensifier leurs actions, aussi bien au niveau local qu’international, pour que les droits culturels et identitaires de la Bretagne soient enfin respectés.
Pourquoi cela touche la Kabylie ?
Cet événement résonne particulièrement en Kabylie, pays où la question identitaire et culturelle est également centrale. Comme le drapeau breton, l’usage du drapeau kabyle en Algérie est souvent contesté par les autorités, perçu comme un symbole de revendication politique et culturelle. La lutte bretonne pour la reconnaissance de ses symboles fait écho à celle des Kabyles qui, malgré une riche histoire, se battent pour une autonomie culturelle et linguistique. Dans les deux cas, le droit de manifester publiquement son identité à travers des symboles régionaux est un enjeu national et international de démocratie et de respect des droits des peuples minoritaires.
Le lien historique entre nos histoires et nos mémoires niées
L’histoire établit également un pont entre la Bretagne, la Kabylie, et la répression des identités régionales. La répression des révoltes bretonnes durant les guerres de Vendée et de Chouannerie fait écho à la conquête coloniale française en Kabylie au XIXe siècle, deux épisodes marqués par une violence étatique visant à mater toute résistance identitaire.
Un autre lien méconnu est celui des déportés alsaciens en Kabylie, notamment à Amizour, après la guerre franco-prussienne de 1870. Ces Alsaciens, exilés dans un pays colonisé, ont eux aussi été privés de leur identité nationale, reflétant les difficultés de populations qui, qu’elles soient bretonnes, kabyles ou alsaciennes, ont vu leurs droits culturels et linguistiques niés.
Le communiqué de Bretagne Réunie
Bretagne Réunie est une association militant pour la réunification de la Bretagne historique, c’est-à-dire le retour du département de la Loire-Atlantique au sein de la région administrative bretonne. Cette revendication repose sur une volonté de rétablir l’unité culturelle, historique et linguistique de la Bretagne, divisée par des décisions politiques du milieu du XXe siècle. L’association œuvre également à la défense des droits des Bretons et de leur identité à travers la promotion de la langue, du patrimoine et des symboles bretons, comme le Gwenn-ha-Du.
ENCORE UN MAUVAIS COUP CONTRE LA BRETAGNE !
Le tribunal administratif de Nantes vient d’ordonner à la municipalité de Nantes de retirer le drapeau breton – Gwenn-ha-Du, qui flottait dans la cour de la Mairie.
Prétextant une absence de délibération du conseil municipal, la Mairie vient d’être condamnée par cette juridiction administrative.
Nous savons que pour pavoiser avec des drapeaux en solidarité avec des pays subissant des guerres, jamais un tribunal ordonnerait le retrait du drapeau concerné. C’est très bien ainsi.
Mais là, une fois de plus, c’est la Bretagne qui est sanctionnée et la Démocratie bafouée.
A qui profite ce mauvais coup ?
Espérons que la Mairie de Nantes ne renonce pas, et Bretagne Réunie attend que Madame la Maire mette à l’ordre du jour du prochain conseil municipal le pavoisement de notre drapeau breton pour ainsi se mettre en adéquation avec la
législation en vigueur.
Les coprésidents de Bretagne Réunie
Philippe CLEMENT Alan-Erwan CORAUD Alain Francis PEIGNE
Nantes, le 16/10/2024
Bretagne Réunie – Breizh Unvan –
BP 49032,
44090 Nantes-Naoned Cedex 1
contact@bretagnereunie.bzh – www.bretagnereunie.bzh
Le commentaire acerbe de notre ami Louis Mélennec sur ce communiqué
L’historien Louis Mélennec, dans son commentaire intitulé Bretagne désunie, exprime avec véhémence son désespoir face à ce qu’il perçoit comme l’apathie des Bretons dans la défense de leurs droits et de leur identité, la même que nous vivons parmi les Kabyles. Son message est particulièrement dur, dénonçant une certaine « mollesse » et une incapacité à se battre pour des causes aussi symboliques que le drapeau national breton. Il va même jusqu’à qualifier les Bretons de responsables de leur propre servitude, les accusant de subir sans résistance les assauts contre leur identité et leur culture.
Mélennec souligne l’amnésie collective qui les touche malgré la répression. En critiquant l’inaction, il loue la combativité des adversaires qui, selon lui, savent défendre leurs positions avec vigueur. Il conclut avec un ton fataliste, affirmant que les Bretons, en particulier, semblent incapables de se libérer de cette passivité, acceptant les coups sans broncher.
Ce commentaire de « BRETAGNE DESUNIE » concernant notre drapeau national est MOU, PIRE : digne de lavettes.
Louis Mélennec
Les « Bretons » sont responsables de leur esclavage.
Au moins, ceux d’en face ont un mérite : ils savent donner DES COUPS DE PIEDS au cul à ceux qui le méritent.
BIEN FAIT POUR EUX.
Combien de milliers d’années leur faudra-t-il pour qu’ils comprennent ????
Réponse : JAMAIS. Ils adorent les coups de pied au cul.
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Kabyle.com, la perspective des Etats-Unis d’Afrique du Nord et le nouveau front international
Aujourd’hui, débarrassé des intimidations et menaces de procès intentés par des figures proches du pouvoir central et des opportunistes cherchant à affaiblir la cause kabyle, Kabyle.com se prépare à redoubler d’efforts pour porter son combat pour la reconnaissance des droits kabyles sur la scène internationale.
Même si aucun lien direct n’existe encore entre Kabyle.com et le Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), le média kabyle soutient pleinement ces mouvements pour l’autonomie et la reconnaissance des droits du peuple kabyle. Nous sommes aussi partenaires du CMA et de l’AMA.
En collaboration directe avec des associations bretonnes, alsaciennes et d’autres mouvements régionaux, la lutte vise à inscrire la question des droits des peuples autochtones, comme les Kabyles, dans un cadre international plus large.
Ces alliances permettent de tisser des liens solides avec d’autres peuples, comme les Bretons et les Alsaciens, eux aussi privés d’une pleine reconnaissance de leurs droits. La Bretagne, en particulier, a une histoire de résistance contre la centralisation de l’État, et les Bretons, tout comme les Kabyles, voient dans ces combats un moyen de faire respecter leurs droits culturels et linguistiques. Ensemble, les associations bretonnes, alsaciennes et kabyles entendent revendiquer le respect des identités et des autonomies locales dans un monde de plus en plus globalisé.
Avec une détermination renouvelée, nous serons aux côté des associations bretonnes et kabyles qui se préparent à intensifier leur combat, tant au niveau local qu’international, pour que les droits culturels et identitaires de la Bretagne et de la Kabylie soient pleinement respectés.
C’est également la volonté du fondateur et directeur de Kabyle.com, issu de ces deux terres de résistance, la Bretagne et la Kabylie, et originaire des villes de Légé (Bro-Raez qui fait partie du Bro-Naoned) et d’Amizour. Il aspire à voir, un jour, flotter fièrement le drapeau kabyle, celui de Tamazgha, aux côtés des drapeaux gaélique et breton sur les frontons des mairies, de Légé à Amizour, affirmant ainsi la reconnaissance des peuples et de leurs identités.