Stop à l'humilitation, agissons !
Libérer les prisonniers d'opinion Kabyles
Sinima – Smaïl KESSAY
Smaïl Kessay a frappé fort avec une nouvelle chanson publiée sur sa chaîne YouTube. En reprenant « L’Hexagone » de Renaud, il transforme ce classique en une charge engagée contre la répression subie par les Kabyles. Les paroles, à la fois ironiques et poignantes, dénoncent les incendies meurtriers en Kabylie, accusant les autorités algériennes de manipulation et de mensonge.
À travers des images fortes, Kessay critique l’usage des symboles religieux pour étouffer les revendications d’un peuple privé de liberté et de justice. Il évoque les arrestations, les exils forcés et la censure des artistes. Mais au-delà de la colère, une lueur d’espoir subsiste : la vérité, qu’il décrit comme une flamme qui finira par éclairer chaque village.
Cette reprise percutante de « L’Hexagone » devient un cri de résistance, un appel à la mémoire et à la liberté pour la Kabylie.
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I wid tečča tmes, I twaculin-nsen(t), I wid yeččan times ur zmiren a d-inin kra zdat n tmuḥeqranit akked lbaṭṭel, I wid iwumi qqebren wul-awen, walan arraw-nsen(ṭ) uɣalen di snasel, I yemɣaren d temɣarin iɣef yugi lḥif ad yekfu, i yelmeẓyen d telmeẓyin ur nessin d acu i d acrah(acmumaḥ) n wudem s tlelli akked tayri, i-igerdan d-yettlalen am lmalaykat ttmettaten s tezleg n lakulat… I wid i rewlen zwer ad ten-icelqef ufus n udavu amesbaṭli. I wid iwumi ttwareglen iberdan akken ur ttefɣen si tebrek n wuḍan. I wid uwumi medlent tebbura akken ur keččmen ger ifassen n tmurt-nsen ad ẓren tiwaculin-nsen, ad nnalen(ad ẓren) akal-nni cedhan, ad sraḥen tafenda s-ttmuddunt tmiqwa N Wenẓar, I wid iwumi tuɣal tugdi am ttaryel teṭṭafar-iten am uzal d yiḍ. I wid akk iwumi yuɣal usirem d yir aḥulfu. « Ɣas ad sserɣen akk izeǧǧigen, tafsut d tin ara d-yuɣalen » (Pablo Neruda)
À ceux brûlés vifs, à leurs familles, à tous les révoltés impuissants contraints de se taire devant le mépris et les injustices. à tous ceux qui en ont gros sur le cœur d’avoir vu leurs enfants enchaînés et conduits au bagne, à tous les aînés à la souffrance intarissable, à toute la jeunesse qui ignore l’ivresse de la liberté et de l’amour, aux enfants qui naissent innocents et meurent abrutis par l’école, à tous ceux contraints de fuir la répression d’un pouvoir arbitraire, ceux dont la liberté de mouvement est restreinte ne pouvant ainsi échapper aux nuits sombres, à ceux devant qui l’on ferme les portes les privant des bras de leur pays et de leurs familles, ne pouvant sentir leur terre tant manquée, humer son doux parfum mêlé à la pluie d’Anzar, à tous ceux dont la peur est devenue l’Ogresse Taryel qui les pourchassent nuit et jour, à tous ceux dont l’espoir est devenu incertain. « Ils pourront couper les fleurs, ils n’empêcheront jamais le printemps » (Pablo Neruda)
