Moonya rend hommage à Idir avec Ssendu

Après le succès de son premier album Faces, la chanteuse normande Moonya poursuit son dialogue artistique avec la Kabylie. Elle dévoile aujourd’hui sa reprise du titre « Ssendu », en hommage à Idir (25 octobre 1949 – 2 mai 2020), figure universelle de la chanson kabyle.

Sur cette adaptation délicate, Moonya prête sa voix à une œuvre symbole de tendresse et de transmission. Elle y chante de nouveau en langue kabyle, portée par un profond respect pour la poésie d’Idir et par le désir sincère de partager la beauté d’une culture qu’elle a fait sienne.

Lire cette vidéo sur YouTube.
En choisissant de visionner cette vidéo, vous acceptez les conditions d'utilisation et la politique de confidentialité de YouTube. Pour plus d'informations sur la façon dont YouTube collecte et utilise les données, veuillez consulter la politique de confidentialité de YouTube. Cette clause de non-responsabilité s'applique à toutes les vidéos embarquées sur ce site web.

L’artiste tient à remercier Tanina Chériet, David Fontaine et Hélios pour leur accompagnement sur ce projet hommage.

Avec Ssendu, Moonya confirme sa volonté d’être un pont entre la Normandie et la Kabylie, entre émotion et mémoire, entre racines et universalité.

Plus d’informations sur : www.moonya-zik.com

Paroles en langue kabyle de Ssendu

Ssendu, ssendu tefkeḍ-d udi d amellal
Ssendu, ssendu aken a neččar abuqal
Ndu ndu ay iɣi fked tawarract bbudi
Akken i tt-netmenni

Taxsayt i ḥazen ifassen d kem a yesɛiɣ d-lbaḍna
Ulamma laẓ yettwasen lḥif yezzuznit ccna
Nuẓa-d ɣur-m a nessendu taxsayt-iw teɣra i lhu
Iɣi ad yendu yefru s lfeḍl-ik a baba inu

Ssendu, ssendu tefkeḍed udi d amellal
Ssendu, ssendu aken a neččar abuqal
Ndu ndu ay iɣi fked tawarract bbudi
Akken i tt-netmenni

A taxsayt barka tura nettwali qrib d azal
Ɣurem i nerriɣ tuttra bɣiɣ-kem ad terreḍ azal
Ssendaɣ s ufus lqis udi yufrar yettḥarqis
Kseɣ-d aɛbar d nefs-is i temɣart d waraw-is

Ssendu, ssendu tefkeḍ-d udi d amellal
Ssendu, ssendu aken ad neččar abuqal
Ndu ndu ay iɣi fked tawarract bbudi
Akken i tt-nettmenni

Traduction La baratte

Baratte! Baratte! Donne-nous du beurre bien blanc

Baratte! Baratte! Pour que nous puissions remplir la jarre

Baratte-toi, baratte-toi petit lait donne-nous une motte de beurre

Comme nous le souhaitons

Calebasse touchée par les mains, tu es mon secret

Même si la faim est connue, la misère est bercée par le chant

Je m’approche pour baratter, ma calebasse a étudié le bienfait

Mon babeurre sera brassé et séparé, avec ta grâce mon Père céleste

Calebasse s’en est assez, maintenant, je vois qu’il est presque midi.

C’est vers toi que j’ai orienté mes prières, j’attends que tu m’en donne autant

J’ai baratté avec habilité et doigté, comme il se doit, le beurre flotte et se trémousse de souplesse

J’ai récolté un poids de mesure et demi, pour la vieille et ses enfants

Traduction littérale mot à mot

KabyleTraduction littérale française
Ssendu, ssendu tefkeḍ-d udi d amellalBaratte! Baratte! Donne-nous du beurre bien blanc
Ssendu, ssendu aken a neččar abuqalBaratte! Baratte! Pour que nous puissions remplir la jarre
Ndu ndu ay iɣi Baratte-toi, baratte-toi petit lait
fked tawarract bbudidonne-nous une motte de beurre
Akken i tt-netmenniComme nous le souhaitons
Taxsayt i ḥazen ifassen Calebasse touchée par les mains,
d kem a yesɛiɣ d-lbaḍnatu es mon secret
Ulamma laẓ yettwasen Même si la faim est connue
lḥif yezzuznit ccnala misère est bercée par le chant
Nuẓa-d ɣur-m a nessenduJe m’approche pour baratter
taxsayt-iw teɣra i lhuma calebasse a étudié le bienfait
Iɣi ad yendu yefru Mon babeurre sera brassé et séparé
s lfeḍl-ik a baba inuavec ta grâce mon Père céleste
A taxsayt barkaCalebasse s’en est assez
tura nettwali qrib d azalmaintenant, je vois qu’il est presque midi.
Ɣurem i nerriɣ tuttraC’est vers toi que j’ai orienté mes prières,
bɣiɣ-kem ad terreḍ azalj’attends que tu m’en donne autant
Ssendaɣ s ufus lqis J’ai baratté avec habilité et doigté, comme il se doit
udi yufrar yettḥarqisLe beurre flotte et se trémousse de souplesse
Kseɣ-d aɛbar d nefs-is J’ai récolté un poids de mesure et demi
i temɣart d waraw-isPour la vieille et ses enfants

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.