Un enfant, Yuva Menguellet, 16 ans, arrêté pour appartenance au Mak !

Chaque jour que Dieu fait un Kabyle est arrêté, incarcéré ou, au petit bonheur la chance, harcelé dans une brigade de gendarmerie puis libéré sous contrôle judiciaire. Il faut se définir régime algérien pour condamner à mort ou à perpétuité des femmes à cause de leur kabylité. Il faut s’établir régime algérien pour jeter à la peur un enfant de 16 ans.

La vie est courte et le temps passe vite mais pas pour le détenu et surtout pas pour sa famille. Nonobstant le courage du militant emprisonné, chez sa famille le temps s’arrête chaque jour sur paquet d’interrogations. Et chaque jour qui passe déroule en elle le tapis à d’autres interrogations encore plus angoissantes et des pensées intrigantes viennent l’attaquer en force, à chaque fois plus virulentes, plus furieuses, plus déchainées, plus brutales qu’une éruption volcanique.

Si nous continuons à rester spectateurs indifférents, l’avenir de la Kabylie va mourir en dépit de son histoire.

Oui, ce sont des hères aux visages kabyles très accentués qui se révèlent complices de premier plan dans tout ce qui se trame en hauts lieux de la haine contre la revendication Kabyle. Des prétentiards péteux qui dévoilent avec des outrances ridicules leur impatience de se voir inclus et reconnus dans la doxa honteuse établie avec de sombres présuppositions contre Ferhat Mehenni ; des inféodés au complexe d’infériorité, volontairement soumis, avec la certitude que le Kabyle est vaincu d’avance. Repus de vantardise, ces coqs pisseurs kabyles pensent gagner des galons sous l’oripeau de l’imposture. Contre Ferhat Mehenni dont le talent et l’authenticité décomposent leur nullité en sueurs et frissons, ils adoptent une attitude de mesquins d’une basse méthode en quémandant un peu de ciel chez le pouvoir algérien qui fait d’eux des cerfs-volants gonflés de vent et qu’il tient par des ficelles à partir de Saoula.

Rejoignons le rassemblement du 21 juillet à 14 heures place de la Nation. Sauvons nos enfants ou achevons-les par notre silence. Il faut trancher.

Djaffar Ben.

Djamel B
Djamel B
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