Stop à l'humilitation, agissons !
Libérer les prisonniers d'opinion Kabyles
Libérer les condamnés à mort
Un danseur et mannequin français pris en otage par la junte algérienne
Assalas, un artiste français talentueux et passionné par sa culture kabyle, se retrouve au cœur d’une controverse judiciaire qui dépasse le cadre de ses activités artistiques.
Hier, le 18 août 2024, le tribunal d’Azazga dans la wilaya de Tizi-Ouzou a prononcé une sentence arbitraire de 18 mois de prison ferme à son encontre. Omar Ait Yahia, plus connu sous le nom d’Assalas, est professeur de danse et styliste parisien.
Ce verdict intervient après près de quatre mois de détention provisoire, l’artiste ayant été arrêté le 21 avril 2024 à son entrée sur le territoire algérien.
La sévérité de la peine prononcée contre un artiste dont l’activité principale est la promotion de la culture kabyle est particulièrement alarmante.
Arrêté pour s’être déclaré profondément kabyle ?
L’arrestation d’Assalas, ce jeune homme franco-kabyle sans histoire, s’est produite dans des circonstances troublantes. Il a été appréhendé dès son arrivée en Algérie, puis rapidement présenté devant le procureur et le juge d’instruction du tribunal de Tizi-Ouzou. Ce dernier a ordonné son placement en détention provisoire, une décision qui a soulevé des questions sur le respect des procédures judiciaires.
Les charges retenues contre Assalas sont graves et controversées. Il est accusé d’appartenance à une organisation qualifiée de terroriste par les autorités algériennes. Dès lors qu’une personne déclare son attachement pour son origine et qu’elle active dans ce sens de quelque manière que ce soit ou revendique ses racines kabyles, elle est qualifiée d’ennemi de la nation algérienne et désignée « terroriste ».
Ses amis et soutiens affirment qu’il s’agit d’un malentendu, soulignant son engagement dans diverses associations et son attachement profond à ses racines sans velléité politique.
Des centaines de prisonniers d’opinions, de condamnés à morts actuellement en Algérie
La situation actuelle en Algérie en ce qui concerne les droits et l’identité culturelle de la communauté kabyle a dépassé le point critique et le dialogue constructif paraît de plus en plus difficile à établir.
Cette décision est une énième provocation raciste du régime colonial algérien qui hait au plus profond des entrailles l’autochtone amazigh, kabyle, dont il redoute le soulèvement.
La situation actuelle appelle à une vigilance accrue de la communauté internationale sur ces questions. Il est crucial de continuer à documenter et à dénoncer ces atteintes aux droits fondamentaux et de faire libérer par tous les moyens pacifiques notre ami, notre compatriote et désormais notre compagnon de combat.
La société civile française et la ville de Paris ne peuvent pas rester insensibles face à cette situation préoccupante concernant la condamnation d’Assalas et plus largement le traitement de la communauté kabyle de France maltraitée en Kabylie et en Algérie.
Les médias français ont aussi un rôle à jouer pour médiatiser cette affaire et maintenir l’attention du public.
source : CNLD