Prisonniers politiques, prisonniers d’opinion Kabyles

Elle s’appelle Kamira Nait Sid, elle est kabyle, présidente de la principale organisation culturelle et fédérale amazighe le Congrès Mondial Amazigh et de l’association de femmes de Kabylie. Enlevée et placée en détention le 1er septembre de façon arbitraire par le régime algérien, cette femme de courage et d’honneur n’est toujours pas libérée.

Comme elle, des centaines d’acteurs de la vie civile, associative, des citoyens ordinaires sont plongés dans la peur, subissent la répression la plus forte exercée sur la Kabylie depuis l’assassinat de Matoub Lounès et le Printemps kabyle de 2001.

Nous réclamons une enquête internationale et leur libération immédiate.

Kamira Nait Sid

Aujourd’hui le biais de campagnes de dénigrement, d’emprisonnements et de sanctions arbitraires, profitant du contexte sanitaire international qui concentre toutes les attentions, l’État nation algérien détient des centaines de femmes et d’homme citoyens et défenseurs des droits humains. 

Une colonisation arabo-musulmane de l’intérieur s’abat sur la Kabylie. Depuis l’indépendance confisquée aux Kabyles en 1962, l’Algérie tente de briser la résistance kabyle. La dictature arabo-islamique algérienne soutenue par les anciennes puissances coloniales, pays arabes, socialistes et communistes, use de tous les stratagèmes pour faire disparaître ses opposants.

Plus que jamais, les droits du peuple natif Kabyle et notre capacité de poursuivre notre travail d’information sont menacés.

Nous veillons et alertons l’opinion internationale des exactions liberticides, kidnappings qui s’intensifient chaque semaine en Kabylie.

Stéphane ARRAMI

https://twitter.com/Jugurth05024903/status/1449204070095392772
https://twitter.com/Jugurth05024903/status/1456058099161313287