Névrose bretonne

Depuis 1981, Louis Mélennec est devenu l’un des principaux théoriciens de la névrose traumatique; il a diffusé ses travaux dans plusieurs pays, dont l’Italie et l’Espagne. Ses travaux sont régulièrement réédités.

La névrose d’acculturation bretonne, avec le docteur Carrer a également enrichi notre littérature scientifique sur ce thème dramatique, qui a vidé nos cerveaux à partir de 1789, pour y greffer une idéologie stupide, celle de la pseudo révolution de la Liberté et de la destruction des langues et des cultures des nations périphériques.

Aides obtenues en Bretagne (en dehors de Pierre Lemoine) : ZERO, sauf des des injures et des vomissures, principalement de « WIKIMERDIOUSE » et des « merdias » achetés et « subventionnés ».

C’est l’alsacien Jean-Jacques Kress, nommé psychiatre au CHU de Brest, qui s’est intéressé, dès 1984, aux effets psychiatriques de la perte de la langue maternelle sur les populations de deux régions de France, l’Alsace et la Bretagne. Il fut pour nous  un précurseur. 

Il démontre le rapport entre la morbidité retrouvée dans la collectivité bretonne et l’abandon de la langue maternelle. Cette morbidité se compose  :

  1. de troubles addictifs,
  2. d’une prévalence à l’alcoolisme,
  3. d’une augmentation accrue des dépressions et des suicides,
  4. une propension à la violence.

Plusieurs études réalisées en 1985, 1992 et 1994 révèlent que l’alcoolisme aigu et chronique et la dépression viennent en tête des motifs d’admission dans les hôpitaux de Bretagne.

Il s’appuie sur le concept de traumatisme, développé par le Professeur de psychiatrie Théophile Kammerer. Kress fait référence à des microtraumatismes répétés au fil des générations depuis l’imposition du monolinguisme en France.

Le docteur Philippe Carrer, psychiatre spécialiste de la civilisation bretonne, dans ses « nouvelles études d’ethnopsychiatrie en Bretagne », relie aussi de façon indirecte.

Certains troubles morbides, comme la dépression et la prévalence au suicide, avec la désagrégation des liens communautaires et la perte de la langue maternelle.

C’est encore un Alsacien, le Professeur Jean-Philippe HESSE, spécialiste de l’histoire des institutions et de l’histoire des persécutions des peuples, qui a levé les obstacles pour permettre la soutenance de la thèse de doctorat en droit de Louis MÉLENNEC à Nantes, en 1996, et sur son DEA en Sorbonne, en 2001. Des « Bretons », ces héros héritiers des 150 millions de victimes du communisme, se seraient opposés à la soutenance de ces diplômes, si Louis Mélennec avait tenté de s’inscrire dans leurs facultés, peuplés de ces gens  qui ont joué la carte de leur médiocre « carrière » – l’agrégation, le doctorat, l’administration, la politique – au lieu de la vérité historique et de la Dignité, dans le prolongement des « épurations » dans les départements de Bretagne, là où il y eut beaucoup moins de collaboration qu’en France.

On sait aujourd’hui que ceux qui ont tenté de sauver la langue bretonne de 1940 à 1945, furent des patriotes, et que beaucoup d’entre eux détestèrent les nazis : bonne nouvelle pour ce « savant » d’un genre spécial, Jean-Luc MELECHON.

(À suivre).


LECTURES CONSEILLÉES

De la trouille bretonne et de l’autocensure,  par Louis Mélennec, article publié sur la toile.

Carrer Philippe, Ethnopsychiatrie en Bretagne.

Mervin, Joli mois de mai 1944.

Monnier Jean-Jacques, Résistance et conscience bretonne, L’hermine contre le croix gammée, Yoran Emnanner.

Louis Melennec
Louis Melennec
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