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Ouverture d’une bibliothèque pour enfants en Kabylie
Le 14 juillet 2022 est une journée importante pour toute la population du village At Aarif, dans la région de Tirmitin. Après plusieurs mois de travaux, de sacrifices consentis, surtout par un groupe de jeunes de l’association Tizizwa Lmenasra, des bénévoles et des bienfaiteurs en matériaux et en financement (la diaspora incluse), la bibliothèque de l’école du village a été totalement rénovée. Elle est, ainsi, depuis hier, ouverte aux enfants.
Les enfants ! Ne sont-ils pas le futur ? Et qu’y a-t-il de meilleur qu’une bibliothèque pour éclairer leurs cerveaux et leur ouvrir le cœur et les yeux au monde, aux mondes ?
Les villageois n’ont pas attendu une quelconque aide étatique ou autre subvention de quelconque magnat ou riche. Ils ont fait recours à la bonne tradition kabyle de Tiwizi et ont pu en peu de temps rénover toutes les classes de l’école, les sanitaires et la bibliothèque.
Et pour inaugurer tout ça, ils ont concocté un programme riche, surtout pour les enfants, sachant que le manque d’infrastructure et de lieux de loisirs, notamment pendant les vacances en période estivale, est un grand problème en Kabylie.
Durant cette journée, il y avait des Toboggans, trampolines, une table de coloriage et des ateliers divers : tel que “l’atelier du petit scientifique”, “atelier robotique” “atelier chocolat” ainsi qu’un atelier-rencontre avec une dentiste (Dr Ouiza Omouri) pour parler et sensibiliser sur l’hygiène bucco-dentaire.
Quant à Madame Hadadi, elle s’est occupée de l’exposition de la poterie de la région. Deriche Djamel est intervenu dans le volet artistique en interprétant des sketchs et des présentations de clown. La troupe Itran de Ain Zaouia a joué une pièce de théâtre. La littérature n’est pas restée en marge puisque les écrivains Lyes Belaidi, Kamal Bentaha et Chabha Bengana ont animé des conférences sur l’importance du livre chez l’enfant et l’importance du livre chez l’individu et la société. Des thématiques si importantes avec des écrivains de terrain qui ne cessent de sillonner les villages pour transmettre et partager leur amour pour l’écriture, le livre et la langue kabyle.
At Aarif a aussi rendu hommage aux anciens enseignants et à ceux qui exercent encore dans ladite école. C’est là un acte d’honneur à un métier « oublié », sous-estimé et sous-payé.
Cet événement s’est terminé par la remise des attestations et cadeaux aux lauréats de la 5ème et par des chants entonnés par la chorale que dirige Djamel Deriche.
Le plus important, maintenant et après, n’est pas seulement l’ouverture de cette bibliothèque mais, surtout, comment la faire fonctionner pour que les enfants y soient assidus, attirés. Dans plusieurs régions en Kabylie, plusieurs salles et centres sont fermés, mal gérés en l’absence de stratégies sérieuses. Les organisateurs de l’association Tizizwa nous rassurent que des ateliers de dessin, d’écriture, de lecture de livres seront organisés d’une manière régulière. Et qu’est-ce le vœu le plus cher pour avoir un peuple conscient, un peuple à l’esprit critique aiguisé et au cœur ouvert aux autres, sans être imbu ni extrême ? Que ses enfants lisent, écrivent ! Qu’ils lisent des livres de lumière, de beauté, de bonheur, de joie, d’esprit, d’amour, de positivisme ! Que chaque village ait une bibliothèque, des bibliothèques pour contrer le marasme et les appels, à hauts parleurs ou en manipulations sordides, à la fermeture sur soi, à la négation de soi et à suivre un chemin absurde, résigné et sans issue.
Noufel BOUZEBOUDJA
Pour une fois une bonne initiative fondamentale pour donner aux enfants une autre lecture, une autre culture en l’occurrence méditerranéenne qui marquera toute leurs vies vu leurs jeunes âges …
Par conséquent pour participer aux dons de livres à qui il faut s’adresser ???
Moi même j’ai une certaine quantité de livre à offrir .
Nessaram ad asment tudrin-nniḍen, ad ddunt deg uvrid-a.
Waki d amedya dakken yella kra, iwumi nezmer. Ihi dacu nettṛaǧu? Ma neqqim, nutni d lǧameɣ ar aɣ-d rnun.