On cherche la baballe aux Champs-Élysées : Honte à vous !

Des centaines d’innocents sont actuellement détenus dans les geôles du régime algérien : des personnes en situation de handicap, des ouvriers, des intellectuels, des pères de familles vivant dans des situations précaires, de jeunes étudiants et étudiantes, des artistes, des hommes politiques, etc. On leur reproche leur désir de mettre en place un système démocratique, vivre dans une société où le citoyen serait libre et respecté.

Des milliers d’autres sont morts dans les hôpitaux par manque d’oxygène, sans oublier ceux qui ont été brûlés vifs dans leurs maisons au mois d’août dernier et la longue liste macabre des Harraga rêvant de trouver un refuge sur les terres françaises et européennes. Par principe, les sportifs algériens devraient boycotter tous les événements sportifs nationaux et internationaux par solidarité avec leurs concitoyens victimes de ce système morbide comme l’ont fait leurs honorables prédécesseurs durant la révolution algérienne.

Hélas ! Ce n’est pas le cas. À cause de ces sportifs vaniteux noyés dans une crise identitaire profonde, le pouvoir algérien a trouvé un moyen de dresser les foules et les transformer en canins à qui l’on jette un ballon. Beaucoup d’Algériens vivant en France ont été abasourdis par ce misérable spectacle des Champs-Élysées où l’on voit des bipèdes sans cervelle arborant le drapeau algérien et dont le comportement leur donne envie de vomir.

Depuis vingt ans, l’Algérie se vide de sa population. Tous ces gens venus en France l’ont fait pour trouver une vie meilleure et fuir une dictature. Comment pourraient-ils être si fiers d’un drapeau représentant une nation leur ayant fait vivre les pires cauchemars ; une nation ayant renié ses racines et son histoire ; une nation criminelle qui dévore ses propres enfants. N’est-ce pas un paradoxe, une insulte à toutes ces victimes de ce régime et une honte dont on s’en souviendra pendant très longtemps ?

A. AMAGHNAS

Le 12/12/2021

Amaghnas Amaghnas
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Un commentaire

  1. Azul,
    Vous écrivez : « … une nation leur ayant fait vivre les pires cauchemars ; une nation ayant renié ses racines et son histoire ; une nation criminelle qui dévore ses propres enfants.  »
    Ce n’est pas la nation qui a fait tout cela, et qui serait criminelle, elle qui est en butte aux crimes qu’elle subit, mais l’Etat colonial algérien. Peut-être allez-vous corriger votre scandaleuse affirmation, et ne plus vous laisser aller à écrire n’importe quoi. C’est triste et honteux.
    Tannemirt

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