La laïcité ce n’est pas de l’athéisme

Résumé de l’essai

Il a fallu la mort de 128 jeunes Kabyles en 2001 (printemps noir) pour que le pouvoir reconnaisse le tamazight (la langue kabyle), comme deuxième langue nationale. La loi doit être appliquée dans toute sa rigueur.

L’enseignement du tamazight doit être obligatoire dans tous les départements, mais ce n’est pas le cas. Pendant très longtemps, l’islamisme a été utilisé comme cheval de bataille contre l’amazighité. Personne ne se soucie de la langue amazigh, encore mois de son avenir.

C’est pour ça ! La Kabylie n’attend plus qu’on lui donne sa liberté, elle est décidée à l’arracher. Le temps n’est plus à l’hésitation, car la Kabylie s’enfonce dans les abîmes de la destruction et du chaos. Le peuple kabyle ! Il ne voulut jamais accepter d’ordres ni du régime algérien ni des islamistes fanatiques. Cette Kabylie n’a jamais fait allégeance au pouvoir central. Les gouvernements successifs depuis l’indépendance de l’Algérie ont cherché à assimiler les Kabyles, à les mater, à les pousser à l’exil interne et externe et au suicide.

Les Kabyles subissent un racisme en Algérie et un des pires apartheids.

Le Fils du pays, porte-parole de cette communauté opprimée, s’était engagé dans le combat pour la libération de la Kabylie de l’occupation coloniale arabo-terroriste.

Date de parution : 11 septembre 2015

Auteur : Mokrane Neddaf

Mokrane Neddaf, né en 1963 à Ouadhias, a écrit son premier monologue en 1990, à l’âge de 27 ans. En tant que membre de l’association de théâtre du Djurdjura, il participait chaque année aux festivals régionaux.

Il continua à écrire des pièces théâtrales, des monologues et des scénarios. En 1994, il rejoint l’équipe d’animateurs de théâtre à la maison des jeunes des Ouadhias.

En 2002, il a donne quelques représentations en France.

De 2003 à 2005, il était animateur de théâtre à l’association Taferka Montreuil.

Il est auteur depuis une dizaine d’années sur le site Kabyle.com.