L’islamogauchisme n’est plus un mirage en France

Le président turc a transformé un haut lieu de la chrétienté orthodoxe, la basilique Sainte-Sophie, en mosquée pendant que ses compatriotes ayant refusé de signer le pacte républicain sont sur le point de finir la construction de la plus grande mosquée d’Europe, en France. Imaginons la grimace et la réaction du provocateur T. Erdogan, si on lui annonce que la mosquée Al-Aqsa est transformée en synagogue !

Qui aurait imaginé l’autorisation d’un tel projet en France après tant de victimes innocentes fraichement assassinées par la horde intégriste. Pourquoi ce manque de respect et tant de lâcheté ? L’islamogauchisme nous rappelle la collaboration d’une partie de la gauche française avec les nazies de 1930 à 1945. L’histoire serait-elle en train de se répéter devant nos yeux ? De Karl Marx à Hassan El Banna, d’un penseur et philosophe à un charlatan, la chute est vertigineuse.

Des élus de gauche, parfois de droite, ont vendu leur âme pour récolter quelques misérables voix. D’autres se croient protecteurs des minorités, en considérant les islamistes comme étant des victimes d’une stigmatisation ou d’une forme d’homophobie les empêchant d’exprimer leur différence dans une société pourtant cosmopolite. Ceux qui pensent ainsi savent-ils pourquoi, il y a une trentaine d’années, les démocrates algériens appelaient les islamistes « les néonazies » ? Ayant vécu cette période noire en Algérie, en tant que jeune militant démocrate, je peux en témoigner :

« Il y a 33 ans, en octobre 1988, 20 ans avant les printemps dits « arabes », éclata une révolte populaire ayant embrasé tout le territoire algérien. À l’issue de celle-ci, nous eûmes droit au multipartisme après 26 années de parti unique. Une presse libre vit le jour, et l’espoir de construire un état démocratique tourné vers la modernité fut né. Mais, c’était sans compter sur un pouvoir perfide mis en place depuis 1962 capable de s’allier avec le diable pour préserver son hégémonie et ses privilèges. 

Malgré une loi interdisant la création de partis politiques fondés sur une base exclusivement confessionnelle, curieusement on toléra le FIS (Front Islamique du Salut). Un parti islamiste utilisant les mosquées pour organiser ses réunions publiques et diffuser sa doctrine mortifère afin de recruter un maximum de citoyens crédules et sensibles aux discours religieux.

À l’exception de la Kabylie, dans toutes les autres régions d’Algérie, le FIS arriva en tête des élections municipales. Chaque Maire islamiste reçut l’ordre de mettre un écriteau en langue arabe à l’entrée de sa mairie indiquant : « Commune islamique ». Dans ces communes, des femmes ne portant pas le voile furent agressées ou aspergées d’acide. L’œuvre des premières milices à l’état embryonnaire constituées d’anciens délinquants enrôlés dans le parti ainsi que des revenants d’Afghanistan.

Dans les villes conquises par les barbus, les débits de boisson furent fermés. La consommation d’alcool fut interdite sans avoir recours à aucune législation. Le vin n’est toléré qu’au paradis. Pas de musique, pas de danse, pas de théâtre, pas de débats littéraires, pas de soirées, pas d’amour, pas de rêves, pas de vie tout court. Les femmes devinrent des ombres et les hommes des zombis ne pensant qu’à la mort où ils rejoindraient un paradis décrit comme un mégabordel et une immense taverne.

À l’approche des élections législatives et dans la perspective d’une victoire certaine, le numéro deux du FIS osa déclarer en public : « La démocratie est Koffr (impie) ». Tous les islamistes étaient dans une euphorie indescriptible, enfin un état islamique qui balayerait le pouvoir en place et tous ceux qui véhiculaient des idées ne se trouvant pas dans le coran, c’est-à-dire les démocrates, comme l’avaient fait les nazies en arrivant au pouvoir. On était sur le point de basculer d’une dictature militaire à une théocratie, après le choléra on aurait eu droit à la peste.

Lorsque les militaires arrêtèrent le processus électoral à la veille du deuxième tour, les islamistes déclenchèrent une guerre civile. Au début, ils s’attaquaient à tous les représentants de l’ordre ; ensuite aux journalistes et les militants démocrates, puis les artistes et tous les intellectuels populaires ; avant de s’entretuer, après s’être divisés en factions, et commettaient des massacres les plus abjects en égorgeant des femmes, des enfants et des vieillards. »

En France, les islamistes, passés maîtres dans l’art de la dissimulation, investissent le domaine associatif, ce qui leur donne l’apparence de bienfaiteurs, pour que les familles en difficultés sociales leur confient leurs enfants afin d’en faire des illuminés qui viendront plus tard grossir leur rang. Ils utilisent également le milieu universitaire et carcéral pour recruter, au sein du premier, ceux qui vont embellir leur vitrine et dans le second les futurs combattants d’Allah prêts à se faire exploser. Pourtant, ils croient à un Dieu puissant et menaçant, mais, bizarrement, il aurait besoin des services d’un délinquant pour faire régner sa justice sur terre et rappeler certaines âmes égarées à ses côtés.

Ils construisent des mosquées sur les terres chrétiennes alors que dans leurs pays d’origine, on interdisait la construction d’églises et on mettait en prison ou on exécutait par pondaison les nouveaux convertis en leur reprochant l’apostasie. Comme ils ne sont pas majoritaires en France, telle une République qui s’effrite, ils ont opté pour sa fragmentation. Ils n’ont pas encore de villes islamiques, mais ils commencent à en arracher des bouts, des rues et des quartiers en les halalisant, dans l’attente d’aller plus loin. Leur but est d’aboutir à une « Fitna » : une confrontation entre communautés religieuses.

Un fondamentaliste musulman est un véritable néonazi. Il est convaincu de détenir la vérité absolue, pour lui le coran est la parole de Dieu qu’il faudra appliquer à la lettre. Dans celui-ci, on raconte que les autres religions monothéistes ont été falsifiées. Sa mission est de rétablir la vérité sur terre en déclarant la guerre aux hérétiques et à toutes les croyances, en dehors de la sienne, dans le but de les exterminer avant l’arrivée proche de la fin du monde.

Un intégriste et un musulman modéré sont généralement des vases communicants, ce qui rend cette problématique encore plus complexe et exige une vigilance extrême. Le terroriste ayant fait plus de 80 victimes à Nice en 2016 était un musulman non pratiquant, un bisexuel et un consommateur d’alcool fraichement converti à l’islam radical.

En 2015, dans une barque transportant des migrants, au large des côtes d’Italie, des musulmans ont jeté à la mer des Africains de confession chrétienne, sachant qu’ils se dirigeaient vers les terres chrétiennes pour trouver refuge en laissant derrière eux leurs pays dits musulmans utilisant souvent la religion pour asseoir leur dictature et maintenir leur peuple dans la servitude.

Pourquoi les chrétiens d’Europe n’exigent-ils pas la réciprocité concernant la construction des lieux de culte ? Une mosquée construite à la Courneuve, à titre d’exemple, parrainera l’édification d’une église dans une ville algérienne ou marocaine. C’est une manière de venir en aide à leurs coreligionnaires subissant véritablement la ségrégation et l’injustice dans ces pays. En outre, cela servira pour calmer l’ardeur de tous ces bigots sur leurs propres terres.

Camus disait : « Mal nommer les choses c’est ajouter au malheur du monde ». Actuellement, nous sommes en train de vivre une confrontation civilisationnelle. L’islamisme est une idéologie fasciste, l’Histoire en est témoin. Moi aussi, en tant qu’indigène d’Afrique du Nord, j’ai envie de slamer pour dire qu’au nom d’un certain islam, on a envahi, massacré ou réduit en esclavage des populations entières. On a exterminé des croyances et des cultures ancestrales, de véritables génocides ont été commis. DAEICH est un copier-coller de ces pratiques inhumaines au 21e siècle.

Que reste-t-il aujourd’hui des grandes civilisations méditerranéennes, telles que les Berbères, auxquels j’appartiens, et la civilisation égyptienne ? Pourquoi, vous, les Occidentaux, n’avez rien fait pour nous venir en aide ? Alors que nous partagions les mêmes idéaux, nous voudrions bien une société laïque où toutes les libertés sont garanties. Nos civilisations ne mériteraient-elles pas autant de considération que celle que vous portiez à la Grèce antique ?

Vous êtes devenus des complices du malheur que nous subissons en vous alliant, pour des intérêts matériels, avec nos nouveaux envahisseurs voulant nous exterminer sur cette terre en nous imposant une identité et un mode de vie qui ne sont certainement pas les nôtres. « Il ne faut jamais faire d’un méchant son ami ; il faut le fuir constamment, comme un port dangereux », disait Théognis de Mégare. Ces mêmes envahisseurs, vous reprochant paradoxalement votre passé de colonisateurs, sont en train de phagocyter les fondations de votre cité.

Ces homophobes se plaignant d’islamophobie n’ont aucune place dans une République. Ceux qui sont complaisants avec ces énergumènes développent une attitude suicidaire. Leur grand frère Erdogan résumait bien leur stratégie : « La démocratie, c’est comme un tramway, une fois arrivé au terminus, on en descend ». La démocratie est perçue par les salafistes et les frères musulmans comme un moyen leur permettant de mettre en place une tyrannie théocratique. Il est du devoir de tout démocrate, digne de ce nom, de les combattre afin de préserver les principes républicains et barrer la route à ces obscurantistes d’un autre âge.

Mourad AMAGHNAS

Amaghnas Amaghnas
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