L’Islamiste, cet Amish qui a subi une mutation mortifère

Les Amish sont issus de l’anabaptisme. Un schisme chrétien prônant le baptême des croyants conformément aux paroles de Jésus : « Allez par tout le monde, et prêcher l’évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; mais celui qui ne croira point sera condamné ». Se considérant descendre directement de l’Église primitive, les anabaptistes ne reconnaissent pas l’Église catholique et les autres courants religieux chrétiens ; ils refusent la soumission de la religion au prince, ne s’engagent pas dans l’armée et prônent la non-violence.

Issus de cette lignée, les Amish avaient fait l’objet de rejet et de persécutions. Ce qui les poussa à traverser l’océan atlantique, pour s’installer sur les terres d’Amérique où ils constituèrent des communautés religieuses vivant en autarcie à la marge de la société.

Un Amish passe son temps à lire et à appliquer les enseignements du Nouveau Testament. Il est convaincu qu’il est sur le chemin menant vers Dieu. Les hommes doivent laisser pousser leur barbe dès le mariage. Les femmes ne peuvent pas s’habiller comme les hommes et couvrent leur tête conformément à l’exhortation de l’apôtre Paul. Le style vestimentaire des femmes est comparable à celui du 17émé siècle.

L’Amish est un marginal rejetant le système de protection sociale. Il veut subvenir seul à ses besoins et s’interdit d’avoir recours aux innovations techniques. Au 21e siècle, il s’éclaire toujours à la bougie et a recours aux animaux pour labourer ses champs ou pour se déplacer. Il préfère envoyer ses enfants à l’école gérée par sa communauté où l’on apprend l’Anglais, mais également l’Allemand qui est sa langue maternelle.

Étant un travailleur acharné, la vie quotidienne d’un Amish exige d’importants efforts physiques. Il vit grâce à ses produits artisanaux et agricoles. Son activité physique serait dix fois plus importante que celle d’un adulte moyen en Amérique du Nord. Ainsi, il est moins victime d’obésité que la majorité d’Américains. En ce qui concerne les soins, il privilégie les médecines traditionnelles, mais, si nécessaire, il fait appel à la médecine moderne.

Tout comme l’Amish, l’islamiste est une personne dogmatique. Son style vestimentaire est particulier et n’a pas changé depuis le 7e siècle. Il appartient à un schisme de l’islam très actif surtout depuis le siècle dernier. Ses principaux maîtres penseurs sont : Ben Hanbal (9e siècle), Ben Taymiyya (13e siècle), Ben Abdelwahhab (17e siècle), Hassan El-Banna (20e siècle) et le dernier Sayyid Qutb exécuté en 1966 sous le régime du président égyptien Nasser.

Il fait une interprétation littérale du coran et veut appliquer à la lettre les dits de son prophète (les hadiths). Ce dernier prédisait que sa communauté (les musulmans) se diviserait en 73 groupes, tous iraient en enfer sauf un seul qui serait sauvé, autrement dit, selon Muhammad, 98,63 % des musulmans finiraient en enfer tout comme le reste de l’humanité n’ayant pas été convertie à l’islam. « À en croire les religions, Dieu est né rôtisseur » dixit Victor Hugo. L’intégriste musulman ferait partie bien sûr des 1,37 % des croyants qu’Allah accueillerait dans son vaste paradis.

L’islamiste est convaincu détenir la vérité absolue et les textes coraniques sont bel et bien les paroles du tout puissant. Il est l’unique religieux au monde se trouvant sur le véritable chemin menant vers Dieu. Ce Dieu auquel il est soumis en lui adressant cinq prières par jour, les genoux ainsi que le front à terre. Il récite son nom toutes les minutes afin d’implorer son pardon et ne pas subir sa colère et le feu de la géhenne ; même si, paradoxalement, cette divinité si puissante et menaçante a besoin de lui pour faire régner sa loi sur terre.

Contrairement à l’Amish, l’islamiste n’est aucunement un bisounours. Il s’agit d’une personne sectaire, brutale et sanguine. Il n’est pas capable de vivre en autarcie et on ne lui connaît pas une activité artisanale ou économique le caractérisant. Comme il n’est pas très actif, le fondamentaliste musulman ne pratiquant pas une activité sportive souffre souvent d’obésité et mène une vie plutôt parasitaire. Il ne s’interdit pas les aides sociales comme le faisait l’Amish.

Par ailleurs, si on lui donne le choix d’aller vivre en Arabie-Saoudite, un pays musulman où se trouvent le plus haut lieu saint de sa religion et la sépulture de son prophète, ou bien s’exiler en France, un pays de tradition judéo-chrétienne ; il choisira certainement la France ; car il sait que dans ce pays, il y a une protection sociale permettant au citoyen de vivre dignement et les libertés individuelles sont garanties par l’état.

Mais, comme il est démuni de tout esprit cartésien, il ne fera pas d’efforts pour s’adapter aux usages et traditions du pays qui vient de l’accueillir. Au contraire, une fois installé, après une courte période de dissimulation « Taqqia », il affichera son prosélytisme et combattra les lois de la République et les principes des droits de l’Homme. Non seulement, son épouse et ses filles resteront des femmes soumises, mais, il cherchera également à voiler toutes les femmes et les filles de son voisinage.

À l’école, il exigera à ce qu’on sert à ses enfants des repas hallal. À l’hôpital, il refusera à ce que sa femme soit auscultée par un gynécologue si celui-ci est un homme, sachant qu’il interdisait généralement à ses filles d’aller loin dans les études, car leur rôle principal est d’entretenir le foyer de leurs futurs maris. Un islamiste prône la discrimination et la ségrégation sociale.

L’islamiste passe une bonne partie de son temps dans la mosquée. Quand cela est possible, il refuse de travailler les vendredis pour aller écouter l’imam salafiste vociférant sa haine contre les juifs et les chrétiens qu’il traite de kouffars « impies ». Ce dernier vit généralement grâce aux aides sociales de la République sur laquelle il crachait. L’intégriste musulman cultive le paradoxe et l’ingratitude.

En conclusion, on peut dire que l’Islamiste est un Amish à qui on a greffé des gènes du fascisme et d’une certaine forme d’un nihilisme destructeur, faisant de lui un être abominable et dangereux pour l’humanité. Il utilise les lois de la République pour la détruire et semer le chaos (Al Fitna).

N’oublions pas que l’idéologie islamiste a causé l’un des grands génocides culturels de l’histoire. À cause de celle-ci, de grandes civilisations ont été anéanties. Des populations entières ont été poussées à renier leurs cultures et leurs origines après avoir subi un endoctrinement religieux. C’est le cas de la grande civilisation égyptienne et la civilisation berbère.

C’est également cette idéologie qui empêche la naissance de la démocratie dans les pays où la majorité de la population est musulmane. Par ailleurs, l’épicentre de la tragédie islamiste se trouve bien dans ces pays où le nombre de victimes humaines causées par cette barbarie se compte par centaines de milliers.

L’Islamiste utilise la notion de l’islamophobie comme un filet de camouflage lui permettant de fuir les débats et éviter le rétablissement des vérités concernant ses croyances mortifères. Pourtant l’islam est critiquable comme toute autre religion et le droit au blasphème fait partie de la liberté d’expression protégée par les lois de la République.

J’invite le lecteur à lire l’œuvre de Hela OUARDI, « Les derniers jours de Muhammad », éditée par Albin Michel. Il s’agit d’une reconstitution chronologique de la vie du prophète musulman. En lisant celle-ci, on comprendra mieux la pensée des musulmans d’aujourd’hui ainsi que ses nuances et pourquoi parle-t-on d’islamistes et de musulmans modérés.

L’extrémisme et la modération en Islam sont les deux faces d’une même pièce. En fait Muhammad, de son vrai nom Abûl Qacim, est décrit tantôt comme un homme de paix, pieux, austère et un grand bienfaiteur ; tantôt un prophète guerrier, cruel, misogyne et menant une politique belliciste.

Abûl Qacim vivait de razzias (Al Ghazawat). Un jour, après l’une d’elles, il demande à son cousin Zubayr de torturer à mort le juif Kinâna Ibn Al-Rabî pour qu’il divulgue l’endroit où il a caché le trésor des Banû Nadhir. Un autre jour, il envoie Khalid Ibn Al-Walid pour enlever un richissime seigneur arabe chrétien, Ukaydir Ibn Abdel Al-Malik Al-Kindi. Pour avoir la vie sauve, il paie un tribut colossal, la djizya. Ukaydir ne s’est jamais converti à l’islam ; comment pourrait-il croire en la religion de brigands qui l’enlèvent devant chez lui, la nuit, tuent son frère et lui font payer une rançon ? (*)

« Le combat vous est prescrit », « Ô Prophète incite les croyants à combattre ! », dit Allah dans le coran. Pour motiver ses troupes à combattre les Byzantins, Muhammad fait miroiter à ses soldats un butin alléchant : « Attaquez Tabûk et vous aurez en butin des femmes blondes, les femmes des Rûm. ». Il préconise également dans l’un de ses hadiths que l’on assassine celui qui cherche à diviser la communauté quel que soit le rang de cet homme, et sa propre famille en fera les frais de cette consigne peu de temps après sa mort. (*)

L’Islamiste use de l’anachronisme et c’est cette religion guerrière et belliciste qu’il veut perpétuer au 21e siècle. Cependant, il ignore que son prophète ainsi que sa famille ont été les premières malheureuses victimes de cette conception de la religion musulmane. Quelques mois avant sa mort, Muhammad, affaibli agonisant dans son lit, se sentait isolé et séquestré, ses compagnons ne respectaient ni ses ordres ni ses volontés allant jusqu’à l’empêcher de rédiger son testament. Après sa mort, une partie de sa famille la plus proche fut odieusement massacrée.

Mourad AMAGHNAS

(*) « Les derniers jours de Muhammad » HELA OUARDI Ed. Albin Michel

Rédaction Kabyle.com
Rédaction Kabyle.com
Articles: 578

Un commentaire

  1. Entre tendre sa joue gauche puis tendre sa joue droite pour recevoir une gifle et œil pour œil et dents pour dents il y’a un grand fossé culturel et mode de vie ! (D’après le nouveau testament)
    N’oublions pas que les vrais arabes sont d’origines asiatiques « Asie mineur « 
    Avec une mentalité propre à eux . Par contre les Africains du Nord c’est-à-dire les Amazighs leurs mentalités est méditerranéenne depuis des millénaires !
    Seulement aujourd’hui il y’a cet amalgame grossier d’ignorants en particulier Français qui nous qualifient de maghrébins sachant que Maghreb en arabe veut dire l’Ouest (qui indique aux bédouins la direction à suivre pour la conquête de l’Egypte et la Numidie) Dont le paradoxe même nos intellectuels adoptent le qualificatif « Maghreb à la Numidie » .
    Contraire à ce que les occidentaux écrivent sur la civilisation arabo islamistes par ignorance le faite qu’il n’y a jamais eu, « lire Ibn Khaldoun les dynasties musulmanes «  Par contre ce qu’ils nous ont amené et imposé par le sabre c’est leurs médiocrités et surtout en plongeant la Numidie dans la nuit ou le jour ne se lève jamais ! Donc hélas les Amish nous imposent depuis des siècles leurs façons de vivre jusqu’à renier nos ancêtres car sauvent beaucoup de Kabyles disent nous les arabes sans se rendre compte par ignorance qu’ils renient leurs propres ancêtres !
    Donc pour les nôtres il y a du travail pour les sociologues surtout pour certains, des psychiatres, car non récupérables…

Les commentaires sont fermés.