Stop à l'humilitation, agissons !
Libérer les prisonniers d'opinion Kabyles
Libérer les condamnés à mort
Les principes du guerrier Kabyle
Les lois kabyles sont certes dures avec ce que les anciens considèrent comme de « mauvaises femmes ». Nous verrons ici qu’elles sont beaucoup plus dures avec les « mauvais hommes » et extrêmement fermes et pointilleuses concernant les combats, la guerre. Ainsi, la non-participation à un combat engendrait la honte absolue. Celui qui avait eu peur lors d’un combat était, selon les villages, soit traîné par un âne et on lui jetait des pierres, soit marqué au fer rouge au visage, soit on lui enduisait le visage et les mains de suif en le faisant marcher dans les rues en lui jetant des pierres. Il était interdit de marier ses filles et les femmes se moquaient de lui.
Demander de l’aide à un autre village contre l’ennemi ou demander pardon à l’ennemi était un manque d’honneur et était puni de très lourdes amendes et de « coups de bâton » en public par l’assemblée.
Lors des batailles, les fuyards arrêtés étaient marqués au fer rouge et les cheveux coupés par les femmes restées en amont de la confrontation.
Le crime ultime était la trahison, cela était absolument interdit et il s’agissait pour les Kabyles de l’un des plus grands « péchés » qu’un être puisse commettre.
Ces règles très strictes contribuèrent probablement au fait que les Kabyles aient été parmi les meilleurs guerriers et combattants de l’Histoire.
Tissas Tadukli Tagmats
Source : Les anciennes lois villageoise