Entre Ferhat Mehenni et Gaid Salah, une histoire de drapeaux et de tolérance

Dans une vidéo Mass Ferhat MEHENNI a dit à ses militants « de ne lever que le drapeau Kabyle et Amazigh durant les marches» puis il a rajouté « le drapeau algérien  jetez le à la poubelle ». Une semaine après il y eu tempête de réaction très virulente envers le mouvement indépendantiste kabyle, seuls les militants les plus déterminés ont soutenu leur chef. L’immense majorité des Kabyles se sont sentis gênés voir touchés, beaucoup ont exprimé leur révolte envers Mass Fehat qui a battu en touche pour revenir sur ses propos et demander « des excuses à ceux qui se sont senti blessés ». Du coté  algérien les réactions ont été violentes allant de l’insulte aux menaces envers Ferhat mais aussi envers tous les Kabyles.

Deux semaines plus tard après cette révolte Algérienne qui pour rappel a été initié par la Kabylie, la présence de quelques drapeaux amazigh, et non pas Kabyles dans les marches d’Alger, ont poussé le général Gaid Salah chef d’état-major des forces armées algériennes a  emboiter le pas à Naima Salhi dans la haine le racisme et le rejet des Amazighs en général et des kabyles en particulier. Le chef des armées algérienne s’est fondu dans une déclaration « seuls le drapeau algérien  symbole de l’unité nationale doit être levé pendant les marches ».                                                       

Hicham Aboud un ancien gradé du DRS qui a fréquenté Gaid Salah le décrit comme étant « un homme haineux raciste envers les Kabyle », ajoutant «  il considère la Kabylie  comme une ennemie et une partie de la France ».

Entre Fehat Mehenni et Gaid Salah, il y a une rivière de sang puisque ce dernier a une lourde responsabilité dans les massacres des 130 jeunes Kabyles en 2001. Par contre Ferhat n’a jamais fait de mal à une mouche.

Entre les deux hommes il y a une grande leçon de démocratie et de tolérance puisque Ferhat a demandé des excuses aux Kabyles algérianistes et même aux arabes algériens qu’il n’a jamais considérés comme des ennemis et bien au contraire ils leur réserve une grande affection. Gaid Salah est un adepte la dictature, de la terreur, de la violence, de la corruption et du racisme primaire envers le peuple kabyle.

La Kabylie est triste et malheureuse car elle est rejetée par l’Algérie qu’elle aime tant qu’elle a libéré du colonialisme français. Dans cette tragédie sentimentale l’avenir des deux pays sera compromis. Seul le divorce (indépendance de la Kabylie) permettra  aux deux peuples de vivre heureux chacun dans ses valeurs et ses projets de société.                                                                                         

 Juba Nat Bouɛissi