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Libérer les condamnés à mort
Dyhia At Qaci condamnée à la prison à perpétuité par le régime algérien
Les arrestations et les condamnations à perpétuité continuent de frapper durement les militants du Mouvement pour l’Autodétermination de la Kabylie (MAK), plongeant leurs familles dans le désespoir et l’injustice.
Le 19 mai 2024, le tribunal criminel de Tizi-Ouzou a infligé une peine déraisonnable, discriminatoire à Manissa Kessi, également connue sous le nom de Dihya At Kaci.
Cette ancienne présidente de la coordination universitaire du MAK à Tizi-Ouzou a été condamnée à la réclusion à perpétuité pour “implication dans un groupe terroriste” en vertu de l’article 87 bis. Cette décision draconienne illustre une fois de plus l’utilisation abusive des lois antiterroristes pour réprimer toute forme de dissidence en Algérie
La répression s’abat sur la famille
L’injustice s’étend même à sa famille. Le père de Dihya a été impliqué dans cette affaire en tant que témoin. Convoqué au tribunal, il a été contraint d’assister à l’audience et à l’annonce de la condamnation à perpétuité de sa fille, une épreuve aussi cruelle qu’inhabituelle.
Une vie en clandestinité pour les indépendantistes kabyles
Le 3 juillet 2023, elle avait déjà été condamnée par le tribunal d’El Harrache à 10 ans de prison ferme pour “appartenance à une organisation armée et éloge des actes terroristes”. Harcelée sans relâche, Dihya avait été forcée de se réfugier dans la clandestinité, suivant le chemin de nombreux militants cherchant à échapper à la torture et à l’incarcération injustifiée dans les prisons algériennes.
Ces événements s’inscrivent dans un contexte de répression accrue depuis les troubles de 2021, orchestrés par les services de sécurité algériens qui ciblent particulièrement les militants et citoyens engagés en faveur des idées indépendantistes.
source : MAK.