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Amany Al-Ali : « Je n’ai pas peur »
Dans un pays laminé par la guerre, gangrené par l’islamisme et étouffé par la dictature, une jeune caricaturiste résiste. Amany Al-Ali est une jeune dessinatrice et caricaturiste syrienne qui a préféré rester en Syrie et lutter avec la caricature. Kabyle.com a eu le privilège de conduire cette interview avec la jeune femme, dans laquelle elle partage son parcours, sa passion et son engagement.
Merci d’avoir accepté cette interview. Tout d’abord, qui est Amany Al-Ali ?
Bonjour et merci à Kabyle.com pour cette interview. Je suis dessinatrice et caricaturiste syrienne. Je vis à Idlib, une ville au nord-ouest du pays. J’ai commencé la caricature en 2016, l’année où la ville a été libérée du régime de Bachar Al Assad par l’Armée syrienne libre. Au départ, mes caricatures étaient centrées sur des thématiques sociales, avant que j’introduise par la suite des questions politiques dans mes dessins.
Quelle est la place de la femme dessinatrice, caricaturiste et rebelle dans la société syrienne actuelle ?
En tant que première caricaturiste de la ville, les gens ont beaucoup de mal à accepter. Dans une ville où la société est conservatrice, il est inenvisageable qu’une femme puisse s’intéresser aux questions politiques. En effet, les premiers à s’y opposer étaient les membres de ma famille, avant que je ne réussisse à les convaincre qu’il n’y a aucun mal à cela. Du côté de la société, les critiques et les reproches deviennent incessants à mon égard. Malgré cela, je n’y ai pas prêté attention et j’ai continué à dessiner et à résister.
On voit que vous vous battez sur plusieurs fronts : d’un côté, contre une société conservatrice et misogyne et de l’autre côté, contre un régime syrien qui réprime toute forme d’expression libre. Cela n’est pas difficile pour vous ?
Le parcours a été difficile et continue de l’être. Mais fort heureusement, il n’y a pas que ce côté sombre et négatif. Ces derniers temps, avec l’écho qu’a trouvé mon travail de caricaturiste à l’étranger, les gens commencent à s’intéresser à ce que je fais. En effet, ils apprécient mon travail et respectent mon engagement.
En corollaire, mon engagement contre le régime syrien et contre les bombardements aériens menés par le régime syrien et la Russie dans ma ville d’Idlib m’a coûté des intimidations, des menaces et des restrictions de déplacements et de circulation dans les zones contrôlées par le régime de Bachar El-Assad.
Malgré les frappes aériennes et les bombardements menés par le régime syrien et son allié russe, vous vivez encore à Idlib et vous continuez à dessiner. Amany Al‐Ali, vous n’avez pas peur ?
Je pense que les bombardements aériens que subit la ville d’Idlib me motivent à dessiner et à prouver que le peuple veut se débarrasser du régime criminel syrien. Je n’ai pas peur, car je vais mourir un jour. Si on m’assassine, cela montrera la nature d’un régime criminel à juger et à abattre.
Vous pensez à quitter la Syrie pour vivre dans un autre pays qui va vous assurer de bonnes conditions de travail ?
À un moment donné, j’ai pensé à quitter la Syrie, mais par la suite, je me suis rendu compte que ma place est ici à Idlib. C’est sans aucun doute dans cette ville que je trouve mes sources d’inspiration. Il est inadmissible que je quitte Idlib où je vis au diapason de ces femmes que je rencontre et avec lesquelles je discute souvent. Je les influence et je leur donne de la force.
Pour conclure, vous dites quoi aux femmes d’Idlib ?
Je dis toujours aux femmes d’Idlib qu’elles doivent avoir confiance en elles et croire en leurs objectifs pour trouver le chemin de la réussite et atteindre leurs objectifs. Sincèrement, si je n’avais pas cru en mes capacités en 2016, je ne réussirais pas. Ma réussite, je la dois aussi au soutien des femmes d’Idlib et je leur dis : votre combat est aussi le mien.
Entretien réalisé par Amar BENHAMOUCHE
Cette jeune fille que je courageuse qui caricature malgré l’interdit ! Dont à ce titre elle doit être cultivé dont pour ce lien que fait ton foulard sur ta tête certainement tu te dis Arabes avec tous ses obligations ? Par conséquent au lieu seulement de dessiner pourquoi tu ne cherches pas d’où tu viens « tes vrais origines « Et bien tes vrais origines sont Phéniciennes de grande civilisation mais assombrit par la mauvaise entente des princes qui se faisaient la guerre… dont ton ancêtre lointaine était Elisa DEDON qui avait demandé protection à un Roi Berbères en venant avec toutes sa courre environ 800 avant J.C « lire Gaid Mouloud Berbères dans l’histoire «
Enfin je ne parle pas seulement des Phéniciens de Syrie, du Liban ou de Jordanie mais aussi ceux de la Numidie qui sont devenus plus arabes que les vrais Arabes… portant dernièrement les vrais arabes n’en veulent plus des faux arabes « voir coupe du foot des arabes unis «
Donc aujourd’hui il est temps de retrouver ses vrais origines pour mieux combattre légitiment l’obscurantisme…
Azul chez toi